Voyager au Pérou selon vos passions
Que vous soyez sportif, curieux, amoureux de la nature ou des civilisations anciennes, le Pérou vous enchantera…
Voyager au Pérou des civilisations précolombiennes
Pour vous initiez aux nombreuses civilisations qui ont foulées le sol péruvien, visitez le Museo Nacional de Arqueología, Antropología e Historia del Perú de Lima, qui passe brillamment en revue des siècles d’histoire depuis les origines jusqu’à l’époque moderne.
Sur le terrain, le Pérou renferme des sites formidables qui témoignent encore aujourd’hui des civilisations parmi les plus anciennes et riches d’Amérique dont Caral, Sechín et Chavín, qui fut la plus influente.
Pour comprendre l’Empire Wari, dans la région d’Ayacucho, faites la visite des ruines de Wari avec un guide.
Des civilisations côtières, comme les Nazcas ou les Mochicas ont laissé de remarquables céramiques d’usage domestique très expressives et des sites archéologiques importants comme la Huaca del Brujo et Cahuachi, la cité Nazca. Au sud, ce que les Paracas et les Nazcas ont donné à découvrir est contenu dans les rites funéraires et des cimetières tels que Chauchilla, ainsi que les mystérieuses lignes de Nazca.
Les Chimús abandonnèrent la plus vaste cité précolombienne d’Amérique, Chán-Chán, qui fut conquise par les incas.
Quant aux Incas, Cuzco, le nombril du monde, était leur capitale, le centre de l’Empire et d’un réseau de sites parsemés au-dessus de la ville : Sacsayhuaman, Qenko, Tambo Machay, et dans la Vallée Sacrée : Pisac, Ollantaytambo et Chinchero,et d’autres de tout premier ordre, dont la citadelle de Machu Picchu.
Voyager au Pérou colonial
Au moment de la colonisation, les espagnols ont construits de magnifiques édifices et églises que vous pourrez admirer dans la majorité des cités péruviennes.
La région la plus coloniale du Pérou reste cependant la côte nord. Y ont été édifiées des villes coloniales, avec leur Plaza de Armas et leurs églises diverses qu’il est très agréable de parcourir. Piura fut la première, suivirent Trujillo et Lima, un joyau de la colonie. L’influence coloniale s’exprime encore aujourd’hui par de nombreux monastères, églises et bâtiments administratifs aux balcons superbement décorés.
Dans le sud, Arequipa, la ville blanche est surnommée ainsi parce que construite d’une roche volcanique de cette couleur, appelée sillar, matériau utilisé également pour la construction des églises des villages du Cañon del Colca.
Quant à Cuzco, la capitale Inca, elle a vu construire sur les soubassements de ses temples et palais des édifices coloniaux.
Notons que Ayacucho, capitale religieuse du Pérou, rassemble une quantité importante d’églises de cette époque.
Voyager au Pérou des randonnées et trekkings.
Le Pérou, grâce à ses nombreux canyons et cordillères, demeure le paradis de la randonnée pédestre dont la durée peut varier de deux àneuf jours.
La région de Cuzco réunit de nombreux lieux de randonnée tels que le très fameux Chemin de l’Inca, parsemés de ruines et ayant pour destination la citadelle inca du Machu Picchu ; le Choquequirao mène lui à l’impressionnante cité inca du même nom ; Salkantay, quant à lui, combine nature, compagnie de majestueux glaciers et rencontre de communautés locales.
Le Cañon del Colca, dans la région d’Arequipa, offre de nombreuses possibilités de randonnées dans de merveilleux paysages, au milieu de cultures et terrasses pré-incas, de villages désolés et d’une oasis paradisiaque. Vous aurez peut-être la chance d’y rencontrer le majestueux Condor, roi des ciels andins.
La Cordillera Blanca, dans la région d’Ancash, concentre des sommets mythiques dont la présence tient les randonneurs émerveillés. Les randonnées les plus prisées sont Santa Cruz – Llanganuco et le tour du glacier Alpamayo. Les plus entrainés d’entre vous pourront réaliser l’ascension du Huáscaran ( 6 768 m ), le plus haut sommet du Pérou.
Voyager au Pérou des plages
Le Pérou est doté de près de 2 500 km de littoral que l’on parcourt nord-sur en longeant la Panaméricaine. C ’est un désert côtier souvent aride, mais avec de belles plages qui font le bonheur des vacanciers et des surfeurs.
Au sud, l’eau du Pacifique est refroidie par le courant de Humbolt et ne permet la baignade que de novembre à avril. Les plages sont tout de même belles : Cerro Azul, Puerto Viejo ; les plages sauvages de la Reserva Nacional de Paracas ; sans oublier celles des environs d’Arequipa : Camana, Mejía, Mollendo et plusieurs autres.
Au nord, le Pacifique est davantage épargné par le courant de Humbolt, et permet la baignade tout le long de l’année. Les plages de Huanchaco vous offrent le spectacle des caballitos del mar, ces petites pirogues ancestrales faites de totora, une espèce roseau local, sur lesquelles les pêcheurs naviguent et surfent sur les vagues. À Chicama, vous pourrez admirer les vagues les plus longues du monde. Quant aux plages de Mancora, elles sont d’une grande beauté et sont mondialement connues pour être un paradis incontesté des surfeurs.
Voyager au Pérou des réserves nationales
Le Pérou protège beaucoup de ses attraits naturels ou touristiques par le biais de réserves nationales ou parcs nationaux. Leur nombre vous fera réaliser l’ampleur des richesses naturelles, géologiques, écologiques et archéologiques du Pérou.
Sur la côte sud, la Reserva Nacional de Paracas est célèbre pour son abondante faune aquatique (nombreuses espèces d’oiseaux, lions de mer, Manchots de Humboldt…), pour ses paysages lunaires et pour sa géologie spectaculaire. Ne manquez pas de vous embarquez vers les îles Ballestas, surnommées Petits Galapagos du Pérou.
Le Parque Nacional del Huascáran, accessible par les Lagunas de Llanganuco, concentre 663 sommets, dont le Huascarán ( 6 768 m .), le plus haut du Pérou, 296 lacs et 41 fleuves et rivières. Il fut déclaré réserve biologique et patrimoine naturel de l’humanité par l’Unesco en 1985.
Aux environs de Tumbes, sur la côte nord, vous trouverez avec plaisir la Reserva Nacional los Manglares. Ce parc est constitué d’une barrière naturelle de 3 milles hectares de mangrove à l’embouchure du fleuve de Zarumilla empêchant de conduire à une érosion des cotes par le prélèvement des sédiments réalisé par le fleuve en allant se jeter dans la mer. Le Parque Nacional Cerros de Amopate, protège de l’érosion sa forêt sèche, les mammifères qui la peuplent et quelques sites archéologiques.
A l’entrée de la Selva nord, le Parque Nacional Río Abiseo, Patrimoine Culturel et Naturel de l’Humanité, conserve précieusement la richesse de ses 274 520 ha de biodiversité exceptionnelle, et entre autres le site archéologique du Gran Pajatén.
La Reserva Nacional Tambopata–Candamo, dans le département de Madre de Dios, en Amazonie sud-occidentale, préserve ses 274 690 ha de biodiversité et compte parmi ses attraits le paisible Lago Sandoval.
Dans le département de Cajamarca, le parc national de Cutervo avec 2500 ha , est la première zone de protection crée au Pérou en 1961. Celui-ci préserve l’habitat naturel, la flore et de la faune qui y vivent par la proximité d’une forêt pluvieuses de la cordillère des Tarros.
Dans le département de Lambayeque, le Sanctuaire Historique de la Forêt de Pomac a été réalisé pour conservé une certaine unité entre l’environnement et la culturelle qui y est très développé dans cette foret sèche tropicale de Pomac.
La Réserve Ecologique Chaparri, à proximité de Chiclayo est le premier parc de préservation privé du Pérou et premier domaine consacré à la conservation dans le monde par des communautés de fermiers. Il a été crée pour la conservation de la faune d’Amérique du sud (ours, condor, lamas, etc..).
La Réserve nationale Pacaya Samiria, située dans la province de Loreto, partie de l’Amazonie est la plus grande réserve du pays (deux millions d’hectares) et la quatrième d’Amérique du Sud. Elle préserve les écosystèmes du bois humide tropical de la basse foret, idéal pour observer la flore et la faune sauvages. L’écosystème y est assez particulier car les forêts peuvent avoir les pieds sous 1 a 2 mètres d’eau pendant plusieurs mois.