La réserve nationale de Paracas
La Réserve Nationale de Paracas est située à 250 km au sud de Lima sur la Côte Pacifique.
En plein désert côtier, cette région est désertique et péninsulaire : un morceau de terre gagnant sur la mer, ce qui fait d´elle la seule réserve naturelle a la fois terrestre et maritime du Pérou.
Elle est célèbre pour ses paysages lunaires sa géologie spectaculaire : la « Cathédrale » formation géologique datant de 34 millions d’années en est l’exemple. Ses plages sauvages à perte de vue la caractérisent également dont une étonnante de couleur rouge.
Le « candelabro » (chandelier) est cet immense dessin gravé sur la côte et visible depuis l’océan, il a sa part de mystère car on ignore si c’est une ligne similaire à celles de Nasca, si c’est un repère pour marins en pleine mer,; c’est probablement aussi le symbole maçonnique du général José San martin, le libérateur du Pérou qui débarqua là en 1820, un an avant de déclarer l’indépendance du Pérou le 28 juillet 1821.
En tant que « Réserve » elle est célèbre pour son abondante faune aquatique : de nombreuses espèces d´oiseaux dont de nombreux flamants roses et autres échassiers, pélicans, phoques, lions de mer, manchots de Humboldt, mouettes, cormorans…
C’est du port de Paracas que partent des excursions nautiques vers les îles Ballestas, surnommées « petits Galápagos du Pérou » qui constituent des mines de guano régulièrement récolté : excrément d´oiseaux utilisé comme fertilisant qui fit la richesse du Pérou au XIX siècle, et l’abri de milliers d’animaux marins.
Les eaux de Paracas sont très poissonneuses. , la pêche y est intensive; à proximité, les usines de farine de poisson sont très productives et importantes pour l’économie locale.
« Paracas » signifie en quechua « balayé par les vents ».
C´est aussi le nom d´une civilisation qui occupait cette région vers 500 av-J.C. De part son ancienneté, cette civilisation n’a livré que peu de ses secrets car ne subsistent pas de ruines de cités Paracas connues, probablement disparues car construites en pisée (brique de terre séchée); et pas de traces écrites car cette civilisation ne possédait pas l´écriture, et pas de récupération de la tradition orale possible comme les espagnols ont pu faire avec les Incas vers 1530.
Les informations dont on dispose à son sujet nous viennent principalement de l´art funéraire: motifs et dessins sur les sépultures (textiles et céramiques) et l´analyses de momies, entre autre réalisés par Julio César Tello vers 1940.
Le 15 Août 2007 dans la soirée, la Péninsule de Paracas se trouva proche de l’épicentre (en pleine mer) d’un fort séisme d’une magnitude de 7.9 sur l’échelle de Richter qui frappa la Côte Pacifique péruvienne. Concernant le patrimoine, la formation géologique » la Cathédrale » fut touchée; mais les dégâts matériels des villes telles que Pisco, Paracas, Ica furent importants, ainsi que le nombre de victimes.